«Prendre soin les uns des autres…» premier synode diocésain «Françoisier»

«Prendre soin les uns des autres…» premier synode diocésain «Françoisier»

Quoi de plus conforme aux Evangiles que l’idée de «prendre soin» ? Et pourtant, voilà que cette attitude passerait, aux yeux de certains, pour de l’idéologie antichrétienne. 

Samedi 13 et dimanche 14 septembre, les prêtres du diocèse de Créteil (Val-de-Marne) étaient invités à remplacer leur homélie dominicale par la lecture d’une lettre pastorale signée de leur évêque, Mgr Michel Santier. Dans ce texte, dont la version «longue» a été distribuée aux fidèles à la sortie des messes, l’évêque de Créteil précise les raisons qui l’ont conduit à la convocation d’un synode diocésain : «Aujourd’hui j’ai besoin que chacune, chacun d’entre vous, sous la conduite de l’Esprit saint, m’aide à imaginer le meilleur pour l’annonce de l’Evangile en Val-de-Marne.» 

Depuis le Concile Vatican II, mais plus précisément depuis le nouveau code de droit canonique de 1983 qui ouvre de plein droit aux fidèles laïcs la participation aux synodes diocésains jusque-là réservée aux seuls clercs et religieux, près de trois diocèses Français sur quatre ont célébré un synode (1). Pour Créteil, malgré le précédent de «Compagnons d’humanité» (1994-1995), c’est le premier synode véritable, dans sa forme. C’est dire l’importance de l’événement. Une importance soulignée, de manière symbolique, par ses dates d’ouverture et de clôture qui correspondent, pour l’une (12 octobre 2014) au 50e anniversaire de la mort de Madeleine Delbrêl, grande figure spirituelle du diocèse, pionnière du témoignage de vie évangélique dans une société déchristianisée, dont le procès en béatification semble bien engagé ; pour l’autre (16 octobre 2016) au 50e anniversaire de la création du diocèse. Entre temps, les fidèles du Val-de-Marne auront pris possession de leur nouvelle cathédrale en cours de redéploiement.

Un synode entièrement tourné vers l’évangélisation

Le plus singulier est sans doute le thème choisi pour ce synode : «Avec Lui, prendre soin les uns des autres et partager à tous la joie de l’Evangile.»  Titre un peu long… mais assurément riche de sens. L’objectif, on l’aura compris, n’est pas de réfléchir à l’organisation du diocèse ou au regroupement des paroisses, mais nettement aux conditions nouvelles de l’évangélisation en milieu urbain cosmopolite, dans une société sécularisée, en ce début de XXIe siècle. Et le choix a donc été fait de mettre l’accent sur l’urgence à «prendre soin les uns des autres» même si le projet est encadré par un «Avec Lui…» (Jésus Christ) – et non «Comme Lui» – qui laisse entendre Sa présence, aujourd’hui, au milieu de Son peuple et un : «partager à tous la joie de l’Evangile» qui précise bien la finalité missionnaire de la démarche qui est la raison d’être même de l’Eglise. Sauf que, souligne Mgr Michel Santier : «Sans la fraternité, la parole que nous annonçons n’est pas crédible». 

«Prendre soin» est-il antichrétien ?

Ceux des fidèles Val-de-Marnais qui sont par ailleurs lecteurs de Famille Chrétienne auront peut-être du mal à faire la synthèse entre la lettre pastorale de leur évêque reçue ce week-end et le «dossier» de la semaine (2) de leur hebdomadaire qui les met en garde contre les dérives idéologiques de «la sollicitude à l’égard d’autrui» (théorie du Care). Dérives idéologiques qui, en laissant entendre que le «prendre soin» nous concernerait tous, hommes et femmes, aurait pour effet, comme dans la théorie du Genre, de nier la différenciation sexuée, de promouvoir «une vision féminisée et maternante du monde, où les rapports de compétition sont, par principe, dévalorisés…» (et «la guerre déconsidérée») et de promouvoir, par exemple, «une solidarité obligée entre les citoyens et les migrants». Autant de dérives considérées comme contraires à l’essence même du christianisme.

Comme l’on pouvait s’y attendre, l’hebdomadaire en profite pour revenir sur «l’affaire Brugère» du nom de l’universitaire conviée en mars dernier à intervenir lors d’une session des délégués diocésains à la pastorale familiale sur le thème : «Prendre soin de l’autre, un appel lancé à tous.» Une cabale s’était alors levée qui, prenant prétexte de sa proximité intellectuelle avec les études de Genre, allait conduire Mgr Jean-Luc Brunin, président du Conseil famille et société de la Cef, à annuler cette conférence. Si je relève ici le propos de cet article, sans lien direct avec le synode de Créteil, c’est pour souligner à la fois l’actualité du thème, débattu ailleurs encore dans l’Eglise (3) et les tensions qu’il provoque dans le monde catholique.

«C’est l’Evangile à l’état pur !»

Et pourtant, quoi de plus conforme à l’esprit des Evangiles que cet appel à «prendre soin les uns des autres» ? Existe-t-il une autre lecture possible de la parabole du Bon Samaritain ? (Lc 10, 30-37) Et n’est-ce pas là l’attitude permanente de Jésus, du lavement des pieds à la multiplication des pains, en passant par la longue série des guérisons rapportées par les évangélistes, où il chasse les esprits mauvais et prend soin du corps des hommes souffrants ? Cette exigence n’est-elle pas au cœur même de son enseignement ? «A chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.» (Mt. 25, 40)

Dans sa lettre pastorale, Mgr Santier cite le pape François : «Nous tous les chrétiens, petits, mais forts dans l’amour de Dieu, comme saint François d’Assise, nous sommes appelés à prendre soin de la fragilité du peuple et du monde dans lequel nous vivons». Il aurait pu tout aussi bien choisir ce passage de son entretien aux revues Jésuites, en 2013 : «Je vois avec clarté que la chose dont a le plus besoin l’Eglise aujourd’hui, c’est la capacité de soigner les blessures et de réchauffer le cœur des fidèles, la proximité, la convivialité. Je vois l’Eglise comme un hôpital de campagne après une bataille (…) Nous devons soigner les blessures. Ensuite, nous pourrons aborder le reste.» (4) Ou quelques paragraphes plus loin : «Les ministres de l’Eglise doivent être miséricordieux, prendre soin des personnes, les accompagner comme le bon Samaritain qui lave et relève son prochain. C’est l’Evangile à l’état pur.» (5)

Une vision nouvelle des chemins de l’évangélisation

Mais la première citation possède cette portée particulière d’être tirée d’Evangelii Gaudium (La joie de l’Evangile, § 216) texte du Magistère par lequel le pape François, en conclusion du synode sur la Nouvelle Evangélisation convoqué par son prédécesseur Benoît XVI, dit clairement sa préférence pour une évangélisation de plein vent où l’Eglise va à la rencontre de tout homme, gratuitement, pour l’écouter, le comprendre, partager ses joies et ses souffrances, plutôt que de se hâter à le renvoyer à la lecture du catéchisme de l’Eglise catholique ou à la fréquentation de la messe dominicale.

Lorsque le 9 octobre 2012, à l’ouverture du synode romain, j’écrivais sur ce blogue : «Faute d’une lecture dédramatisée de la sécularisation, il est à craindre que le synode pour la nouvelle évangélisation qui vient de s’ouvrir à Rome, ne nous propose pour une période post-moderne, les clés de l’évangélisation du XIXe siècle.» j’étais loin d’imaginer le changement complet de paradigme qu’allait introduire, un an plus tard, le pape François. Dans l’excellent ouvrage qu’il vient de lui consacrer (6) Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef chargé des religions au Figaro n’hésite pas à écrire : «En ne reprenant quasiment rien de la centaine de propositions, issues de trois semaines de débats à Rome entre trois cents évêques et experts en octobre 2012, le pape François a démontré une liberté aguerrie et un vrai sens critique car il a dû juger la copie sans intérêt.» (6) La critique vise moins le travail effectif des participants au Synode que le carcan qui leur fut imposé par les méthodes de travail vaticanes, conduisant à cette forme d’impuissance collective, toujours avec la même peur d’ébranler l’unité de l’Eglise.

Un synode 100% «Françoisier»

Le synode diocésain de Créteil s’avère donc «Françoisier» en diable, si je puis me permettre cette provocation. Il l’est par son thème, nous venons de le dire, comme il l’est par la procédure de consultation souhaitée par le père évêque où des «équipes synodales» nombreuses vont voir le jour, composées de catholiques pratiquants ou non, auxquels sont appelés à se joindre des hommes et des femmes de tous âges, cultures, religions, conditions et milieux sociaux – dès lors qu’ils sont désireux de s’associer à la démarche – recrutés à ces «périphéries» où le pape François invite l’Eglise à s’aventurer. Ensemble, il leur sera demandé de discerner «qui prend soin d’eux» et «de qui ils ont conscience de prendre soin» dans leur vie de tous les jours ; comment ils perçoivent aujourd’hui le «soin» que prend d’eux et de leurs frères en humanité l’Eglise catholique, avant de formuler, lors d’une ultime rencontre, des souhaits d’orientations susceptibles de renforcer, dans le diocèse, l’image d’une Eglise proche et fraternelle, préalable nécessaire à toute réception d’une parole explicite.

Qu’on ne s’y trompe pas : conformément au code de droit canonique, ce sont bien in fine des baptisés confirmés, élus ou nommés : hommes et femmes, clercs et laïcs, en parfaite communion avec l’Eglise, qui, au cours de l’Assemblée synodale proprement dite (7), voteront – et eux seuls – les orientations pastorales missionnaires qui seront alors soumises à leur évêque pour promulgation.

François, pape d’une véritable renaissance de l’Eglise ?

Non seulement le synode diocésain de Créteil revêt des accents «Françoisiens» dans son approche évangélisatrice, faisant ouvertement d’Evangelli Gaudium son texte de référence, mais il est bien possible que, du moins pour la France, il soit le premier de cette tonalité. Ce qui donne à ses acteurs : évêque, conseils, prêtres, diacres, religieux et religieuses, laïcs ou simples citoyens du Val-de-Marne (8), une responsabilité que la plupart d’entre eux ne soupçonnent peut-être pas. Citons encore Jean-Marie Guénois : «Beaucoup (dans l’Eglise) regrettent en effet Benoît XVI et sa ligne claire. Ils pensent que son départ est une erreur de gouvernement et qu’il aurait dû mieux assurer sa succession.  Mais ils ne réalisent pas que François, tellement différent de son prédécesseur, pourrait être le pape d’une véritable renaissance de l’Eglise, car ce pape de feu entend porter à incandescence les âmes catholiques endormies.» (9) Pardon de cette immodestie mais comment ne pas reprendre ici la première phrase de l’article que je consacrais le 11 décembre 2013, sur ce blogue, à la publication d’Evangelii Gaudium : «L’exhortation apostolique du pape François sur l’évangélisation est bien le «programme» même de son pontificat. Et le miracle est qu’il parvient à nous convaincre de nous engager avec lui.» Or le constat est essentiel : «François, curieusement, interpelle bien au-delà des rangs catholiques. Et c’est là le point crucial, le point d’appui d’une renaissance possible.» (10)

Le Val-de-Marne donnera-t-il raison à l’intuition du pape ?

Les catholiques du Val-de-Marne parviendront-ils à convaincre les personnes situées dans cet «au-delà des rangs catholiques» mais aujourd’hui séduites par le pape François, de franchir le pas et de les rejoindre pour un dialogue dont elles ne sont pas forcément demandeur ? A plus long terme, les orientations pastorales qui, dans deux ans, naîtront de ces échanges et seront mises en œuvre dans tout le diocèse, feront-elles fleurir un nouveau printemps pour l’Eglise du Val-de-Marne, parce que chaque baptisé se serait découvert, à sa mesure, porteur de la mission ? Bref : ce synode donnera-t-il raison à l’intuition du pape François ? C’est, d’évidence, le souhait de l’évêque de Créteil et sans doute aussi celui de son diocèse. Mais cela reste malgré tout un pari. Et l’on devine que l’expérience de Créteil sera regardée à la loupe depuis bien des évêchés de l’hexagone… Peut-on ici demander simplement aux contempteurs du Care, d’autoriser une communauté à se laisser librement guider par l’Esprit ?

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  1. C’est là l’application de l’article 32 de la constitution dogmatique conciliaire Lumen Gentium où l’on peut lire notamment  : «  Même si certains, par la volonté du Christ, sont institués docteurs, dispensateurs des mystères et pasteurs pour le bien des autres, cependant, quant à la dignité et à l’activité commune à tous les fidèles dans l’édification du Corps du Christ, il règne entre tous une véritable égalité. » (Lumen gentium art. 32)
  2. Famille Chrétienne n°1912 du 6 au 12 septembre 2014, p. 34 à 37.
  3. Le hasard du calendrier – mais aussi, sans doute l’actualité du thème – a conduit la Conférence catholique des baptisés francophones à organiser, pour sa session de rentrée des 3-5 octobre prochain, un débat sur le thème : «L’institution catholique peut-elle se convertir à la fraternité ?» avec la philosophe Fabienne Brugère et le sociologue Olivier Bobineau. Un débat qu’il m’a été demandé d’animer
  4. Pape François : l’Eglise que j’espère, Flammarion/Etudes, 2013, p. 68.
  5. ibid. p.69
  6. Jean-Marie Guénois, Jusqu’où ira François, Ed. Jean-Claude Lattès 2014, p. 91.
  7. Trois sessions sont prévues : une récollection collective, puis deux rencontres où seront débattues et votées les orientations diocésaines.
  8. Et je pourrais ajouter, parmi ces acteurs, le Secrétariat général du synode composé de six femmes en situation de responsabilité pastorale dans le diocèse (parmi lesquelles la Secrétaire générale du synode) et de cinq hommes : un théologien prêtre, un prêtre, deux diacres et un laïc, auteur de cet article !
  9. Jusqu’où ira François, op. cit p. 26-27
  10. Ibid p. 28

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10 comments

  • Initiative heureuse du diocèse de Créteil qui nous conduit à nous interroger sur ce qu’est la fraternité à laquelle nous invite le pape François. Une valeur évangélique adoptée par notre République au point de figurer au fronton de nos mairies et dont notre vie politique a quelque peu perdu le sens. C’est un défi lancé à nos communautés où nous sommes parfois davantage des consommateurs de sacrements que des acteurs engagés pour prendre soin de ceux qui en ont besoin. A nous de le faire « avec Lui et non comme Lui » .. Alors, appelons ça le Care, comme l’a déjà fait Martine Aubry qui a été la première personnalité politique française à en faire la promotion. Et peu importe ce que certains promoteurs du Care pensent sur d’autres sujets. Après tout, Jésus, né au milieu des pouilleux de la société (les bergers) n’avait pas écarté de ses disciples les prostituées, collecteurs d’impôts et autres proscrits de l’époque, scandale pour les bien-pensants !

  • « Prendre soin » les uns des autres ne serait pas chrétien ???

    Qu’en pensent Paul, Jacques, Pierre…? :

    Rm 12,10 : Quant à l’affection fraternelle, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Soyez les premiers à honorer les autres.
    Rm 16,7 : Aussi accueillez-vous les uns les autres, comme le Christ lui-même vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.
    Rm 15,14 : Pour ce qui vous concerne, mes frères, je suis moi-même persuadé que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute la connaissance et capables de vous avertir les uns les autres.
    1 Co 12,25 : (…) que les membres aient un commun souci les uns des autres.
    Ga 6,2 : Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ.
    Eph 4,2-3 : Supportez-vous les uns les autres, dans l’amour, en vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix.
    Eph 4,25 : Vous voilà donc débarrassés du mensonge : que chacun dise la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres.
    Eph 4,32 : Soyez bons les uns pour les autres, ayez du cœur ; pardonnez-vous mutuellement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.
    1 Th 4,18 : Encouragez-vous donc les uns les autres par ces paroles.
    1 Th 5,11 : Ainsi donc, encouragez-vous mutuellement et contribuez à la construction de l’autre, comme vous le faites déjà
    1 Th 5,14-15 : Nous vous y encourageons, frères : avertissez les indisciplinés, réconfortez ceux qui sont abattus, soutenez les faibles, soyez patients envers tous. Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal ; mais poursuivez toujours le bien, les uns envers les autres comme envers tous.
    He 10,24 : Veillons les uns sur les autres, pour nous inciter à la charité et aux œuvres bonnes.
    Jc 4,11 : Ne médisez pas les uns des autres, frères.
    Jc 5,16 : Reconnaissez donc vos péchés les uns devant les autres et souhaitez-vous du bien les uns aux autres, pour que vous soyez guéris
    1 P 4 ,9-10 : Pratiquez l’hospitalité les uns envers les autres, sans murmurer. Mettez-vous, chacun selon le don qu’il a reçu, au service les uns des autres, comme de bons administrateurs de la grâce de Dieu, variée en ses effets.

    Désolée, ça fait un peu inventaire, et pourtant il y en a encore bien d’autres de ces versets des lettres du NT où l’on retrouve sous différentes formes l’invitation à « prendre soin les uns des autres »…
    Personnellement je suis frappée par la dimension de réciprocité à laquelle engage cette expression « les uns les autres » , par l’aspect concret de cet engagement, et par la pertinence et l’actualité (l’audace aussi) de certaines de ces invitations, par exemple celle de Paul en 1 Th 5,11 à « contribuer à la construction de l’autre » ou celle de « veiller les uns sur les autres ».. (He 10,24).

    Beau programme !

    Bon synode aux chrétiens du diocèse de Créteil !

  • Le délire sur le « care » comme dangeureux parce que féminisant et maternant, c’est juste insupportable – pour la notion même de « prendre soin », pour l’image de la femme, pour l’image de la mère. On m’a dit récemment très sérieusement que la « féminisation » du monde était un danger… Bref…

    Très beau thème pour ce synode et très belle démarche de consultation « ouverte ». Penser que l’autre nous enrichit, quelle que soit sa religion, son milieu social, son origine géographique ou sociale ; et que l’autre, tout autre, a besoin qu’on prenne soin de lui ; et savoir, intimement, que j’ai besoin qu’on prenne soin de moi.
    Très belle initiative, oui.

  • Prendre soin les uns des autres est incontestablement une chose excellente, mais qui ne devient chrétienne que si elle est entreprise « avec Lui » sinon ce n’est que de la philanthropie et rien d’autre et n’a presque rien à voir avec l’évangélisation et en disant cela je crois être pleinement en accord avec l’enseignement de notre pape lequel a rappelé que l’Eglise ne devait pas être une société philanthropique comme une autre.

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  • J’aimerais dépendre d’une commission concernant le synode de Créteim : j’aimerais savoir s’il y a une commission concernant les exclus : réfugiés, chômeurs de longue durée,prisonniers. Je me suis longtemps occupée des réfugiés politiques, des personnes en difficulté, j’ai moi-même un enfant que j’ai adopté qui est à Fresnes, je vois aussi les personnes qui s’occupent de l’accueil des familles de prévenus et de condamnés, j’aimerais être en contact avec un prêtre qui s’occupe des prisonniers à Fresnes. Mon fils âgé de 25 ans a voulu que je lui apporte une Bible pour son anniversaire. Je le vois aujourd’hui à 14 heures.

    • J’ai volontairement supprimé de la fin de votre message vos coordonnées personnelles. Bien sûr qu’il est possible de vous joindre à une équipe synodale qui aurait pour priorité de porter ces soucis-là. Je vous mets en contact très vite par message personnel. Courage !

      • Simple précision : Simon de Cyrène est l’homme qui, dans les Evangiles, est désigné comme celui qui aida Jésus à porter sa croix.

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