Philippe Barbarin : responsable et désormais coupable

Philippe Barbarin : responsable et désormais coupable

Il est temps que l’Eglise de France ne soit plus prise en otage par une « affaire » qui ne l’a que trop déchirée.  

Le tribunal correctionnel de Lyon n’a donc pas suivi les réquisitions du Procureur qui, en janvier avait demandé l’acquittement pour le cardinal archevêque de Lyon. Si la condamnation reste symbolique – six mois de prison avec sursis – sa culpabilité n’en est pas moins retenue par les juges. Faisant suite aux deux classements sans suite des 1er août et 11 décembre 2016, elle a provoqué un vrai choc dans l’Eglise de France, à la mesure de la surprise occasionnée. Elle suit de quelques mois celle de Mgr Fort, ancien évêque d’Orléans, pour non dénonciation d’actes pédophiles.

Dans les attendus du jugement, le tribunal retient la « non-dénonciation de mauvais traitement » envers Alexandre Hezez, mineur au moment des faits, pour lequel il n’y avait pas prescription lorsqu’il s’est adressé au cardinal Barbarin en 2014-2015. Le tribunal estime que l’archevêque de Lyon aurait pu alors communiquer au Procureur de la République les mêmes informations qu’il dit avoir transmises à Rome pour demander la marche à suivre. Il y voit l’expression d’une volonté manifeste de protéger d’abord l’institution, notamment en empêchant d’autres victimes de se faire connaître. 

Personnellement j’avais souhaité ce procès. Au nom même du droit d’une majorité des victimes à se faire entendre de la justice alors même que les faits les concernant étaient prescrits et ne pourraient en aucune manière être évoqués à l’occasion du procès, toujours à venir, du père Preynat. Témoigner dans le prétoire de leur souffrance subie, du long calvaire de leurs vies brisées supposait d’engager une procédure dite de « citation directe » à l’encontre du cardinal Barbarin. Ce procès était donc légitime. Il s’est tenu dans la dignité.  Aujourd’hui les juges ont prononcé leur sentence. Les avocats du cardinal Barbarin ont fait connaître son intention de faire appel. Ce qui est son droit mais peut surprendre.

Sans doute le cardinal archevêque de Lyon a-t-il été au mauvais endroit au mauvais moment. Beaucoup retiendront qu’il paie essentiellement pour des faits dont il n’a pas eu à connaître personnellement, pour des silences coupables qui ont d’abord été ceux de ses prédécesseurs : NNSS Decourtray et Billé notamment. Mais l’absence de culpabilité, au sens de notre droit pénal, aurait-elle suffi à l’exonérer de toute responsabilité morale au regard de sa mission d’évêque ? « Grâce à Dieu les faits sont prescrits ! » Phrase terrible par laquelle il semblait se réjouir de voir clos un dossier où soixante-dix anciens scouts, devenus adultes auraient pu envisager de demander des comptes à l’Eglise.

Le 7 mars, le cardinal Barbarin a fait connaître son intention de présenter au pape sa démission d’archevêque de Lyon. Une démission à laquelle l’invitait depuis des mois la pétition lancée par le père Pierre Vignon, à laquelle je m’étais associé. D’abord eu égard à ce dossier Preynat où l’institution dont il était le représentant, avait d’évidence lourdement failli y compris sous son propre mandat. Ensuite, l’arbre de la pédophilie ne pouvant éternellement cacher la forêt des dérives sectaires en tout genre, parce qu’il s’était également compromis dans d’autres affaires.

Pour beaucoup, l’homélie prononcée dans l’abbatiale Saint-Jean de Lyon, le 2 septembre 2006, à l’occasion des obsèques du père Marie-Dominique Philippe reste une faute. Le cardinal pouvait-il ignorer les dérives criminelles du fondateur de la Communauté Saint-Jean récemment remises en lumière dans l’enquête diffusée sur Arte à propos des abus sexuels commis par des clercs sur des religieuses ? Et l’on pourrait y ajouter son long soutien au fondateur de Points Cœur, le père Thierry de Roucy, également convaincu d’abus sexuel et de pouvoir, désormais renvoyé de l’état clérical. Tout cela procède trop de pratiques encore en vigueur, ici ou là, dans l’Eglise, que l’opinion condamne et que les fidèles eux-mêmes ne supportent plus même s’ils ont, parfois, été complices du sllence de leur Eglise. On ne peut pas appréhender la responsabilité spirituelle et pastorale d’un évêque uniquement à l’aune du droit pénal.

On peut comprendre qu’au nom d’une « fraternité dans l’épiscopat », des évêques puissent se sentir proches du Cardinal, dans cette épreuve. Si cela les incite, et d’autres avec eux, à l’entourer, à maintenir avec lui, quelles que soient les circonstances, des liens d’amitié, c’est tout à fait respectable et conforme à l’esprit de l’Evangile. Si cela devait les conduire, à la faveur d’une prolongation indécente de cette « affaire Barbarin » à pérenniser une prise en otage qui n’a que trop duré de toute l’Eglise de France, alors nous serions en plein dans ce cléricalisme que dénonce et appelle à combattre le pape François. C’est pourquoi un refus de sa part – pour quelque motif que ce soit – d’accepter la démission que lui présente aujourd’hui le cardinal archevêque de Lyon, serait littéralement incompréhensible. 

 

Photo © Jeff Pachoud/AFP

 

 

 

 

361 comments

  • Concernant la juste place du pardon :

    « Comment les victimes [d’agressions sexuelles par les clercs] pourraient-elles alors croire encore en ce Dieu-là, dans cette Eglise, quand c’est elle d’une manière ou d’une autre qui a engendré cette coupable confusion d’une miséricorde qui se soucie d’abord du clerc, et d’un pardon que devrait effectuer la victime » (in Un moment de vérité, Véronique Margron et Jérôme Cordelier, éd. Albin Michel, 2019, p.119)

  • «Un bon catholique, s’il remet en question l’institution catholique, il n’est plus un bon catholique. On commence à être dans la définition de l’emprise, de la manipulation d’âme. C’est en ça que le chemin de pensée catholique est en soit problématique et on le voit bien avec les religieuses, les affaires de pédophilies dans le monde et avec le nonce apostolique.» (François Devaux, sputniknews, 3/5/2019, voir ci-dessous)
    https://fr.sputniknews.com/interviews/201905031040975742-pedophilie-eglise-catholique-entretien/

  • «Nous pensons que la plus grande bataille pour la tolérance zéro a lieu en Argentine. Si le pape ne peut pas instaurer la tolérance zéro contre ceux qui agressent et les couvrent, dans son pays, il ne le pourra nulle part», a déclaré l’Américain Peter Isely, membre fondateur d’ECA (Ending Clergy Abuse), association internationale contre les prêtres pédophiles, au cours d’une conférence de presse à Buenos Aires. (Le Figaro, 2/5/2019, voir ci-dessous)
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/pedophilie-des-ong-demandent-au-pape-la-tolerance-zero-en-argentine-20190502

  • Véronique Margron s’intéresse à la décision de la justice allemande d’interdire de nouvelles diffusions du documentaire « Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Église ».
    « Notre engagement est d’entendre, de croire et de soutenir ces femmes. Et de tout faire pour qu’ici en France, à Rome, partout, l’Église aille dans le sens de l’histoire dont elle fut et reste une belle instigatrice. » (Véronique Margron, RCF, 7/5/2019, voir ci-dessous)
    https://rcf.fr/la-matinale/mises-au-secret

    • Dans l’article « Le pape François oblige le clergé à signaler des agressions sexuelles à la justice de l’Eglise » de Cécile Chambraud publié dans Le Monde du 9/5/2019, je lis :

      « L’Eglise devrait décider que la règle est de signaler (à la justice) et que les exceptions doivent être justifiées, a déclaré Peter Iseley, de l’association Ending Clergy Abuse. Au lieu de cela, ils utilisent l’exception comme prétexte pour ne pas saisir les autorités civiles et maintenir le secret sur les abus. » « Des évêques qui surveillent d’autres évêques, ça ne marche pas », a résumé Anne Barrett Doyle, du site BishopAccountability. Certains ont aussi regretté qu’aucune sanction ne soit prévue en cas de non-respect des dispositions de ce motu proprio. » (voir ci-dessous)
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/09/le-pape-francois-oblige-legalement-le-clerge-a-signaler-des-agressions-sexuelles_5460001_3224.html

      (ce commentaire ne me semble pas tout à fait inutile, comme votre post semble le suggérer).

      • C’était le point de vue de Mgr Ravei de dénoncer à la justice civile sans même en avertir le présumé coupable…
        Le Pape François a pris d’autres orientations internes à l’Eglise, mais ne tombons pas pour autant dans le procès d’intention.

    • En 2010, Charles Condamines a écrit : « Le Droit Canon est désormais inadapté. » dans le journal Le Monde du 25/3/2010 (voir ci-dessous)
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2010/03/25/pedophilie-le-droit-canon-est-desormais-inadapte-par-charles-condamines_1324340_3232.html#7cTYIfUF87prFbZe.99
      C’était il y a neuf ans.

      Neuf ans plus tard, l’Eglise catholique a encore toujours « des évêques qui surveillent d’autres évêques ».
      Neuf ans plus tard, l’Eglise catholique continue à laver son linge sale en famille.
      Neuf ans plus tard, le Droit Canon de l’Eglise catholique reste inadapté, pour les mêmes raisons de « cuisine interne ».

      (ce commentaire ne me semble pas tout à fait inutile, comme votre post semble le suggérer).

  • Le droit canon comme la constitution ne se modifient pas en quelques jours et le linge sale mieux vaut le laver entre frères et soeurs.

  • « Seront particulièrement sévèrement punis ceux à qui des enfants ont été confiés, cela concerne bien entendu aussi les prêtres, mais cela concerne tout le monde », a dit le dirigeant conservateur, avant d’annoncer des modifications du code pénal « déjà préparées »et d’évoquer « des peines sévères, allant peut-être jusqu’à 30 ans de prison ». (Ouest-France, 12/5/2019, voir ci-dessous)
    https://www.ouest-france.fr/faits-divers/pedophilie/un-documentaire-choc-sur-la-pedophilie-dans-l-eglise-visionne-cinq-millions-de-fois-en-32-heures-6346886

  • « Ils [5 Américains se disant victimes d’abus sexuels] ont décidé de rendre leur action publique après l’annonce par le pape François d’une modification de la loi canonique pour obliger l’ensemble des prêtres et religieux à signaler à l’Eglise tout soupçon d’agression sexuelle, de harcèlement ou de dissimulation.
    Des associations de victimes se sont dites déçues par cette mesure qui, selon elles, ne va pas assez loin puisqu’elle n’oblige pas à rapporter ces soupçons aux autorités civiles. » (Le Monde, 14/5/2019, voir ci-dessous)
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/14/abus-sexuels-des-americains-vont-saisir-la-justice-contre-le-vatican_5461738_3210.html

    L’Eglise fait valoir, en effet, que dans certains pays où les catholiques sont persécutés, une obligation générale de signalement à la justice pourrait les mettre en danger
    (n’adoptant aucune solution générale et n’étant donc pas claire sur le sujet, l’Eglise semble vouloir jouer sur les deux tableaux).

  • Dans les Etats de droit, il serait de loin préférable que l’Eglise catholique impose de signaler les cas litigieux à la justice civile – au lieu d’imposer le signalement uniquement en interne – comme l’écrit Marie-Jo Thiel :

    « Mais ne faudrait-il pas rendre obligatoire ce signalement partout où il y a un état de droit? L’Italie laisse le choix à l’évêque du lieu. De fait, dans certains pays la corruption de la police, des juges, des politiques s’oppose à une telle obligation, mais là où il y a un état de droit, cela permettrait à l’évêque de ne pas être juge et partie et pour les victimes de bénéficier d’une procédure judiciaire. » (Marie-Jo Thiel, cath.ch, 9/5/2019, voir ci-dessous)
    https://www.cath.ch/newsf/marie-jo-thiel-le-motu-proprio-du-pape-contre-les-abus-est-un-premier-pas/

    En ne s’identifiant pas aux Etats de droit – où les actes de pédophilie doivent impérativement être signalés à la justice civile – l’Eglise préfère s’identifier aux autres Etats bafouant le droit des personnes.

    • Les remarques de Marie-Jo Thiel rejoignent les positions de Mgr Ravel, archevêque de Strasbourg, qui dit prévenir la justice civile dans tous les cas (et ce sans en informer le prêtre mis en cause pour ne pas interférer dans la procédure).

      Cela dit, votre remarque finale (« l’Eglise préfère s’identifier aux autres Etats bafouant le droit des personnes ») me paraît singulièrement biaisée, à la limite du procès d’intention.

  • Marie-Jo Thiel : « Face à cela, le catéchisme et le droit de l’Eglise n’ont pas changé.
    Ils continuent à tout classer dans le grand sac des péchés contre le sixième commandement. Tous les péchés sexuels y sont amalgamés. C’est très large et très vague. Les droits des victimes ne sont pas mentionnés. Il y donc là un progrès à faire. Par exemple, le droit canon parle de ‘justes peines’, ce qui laisse au juge une grande liberté d’interprétation et donc un risque d’arbitraire. On peut et il faut pardonner le péché, mais le crime, lui, doit être jugé et puni. » (Marie-Jo Thiel, cath.ch, 17/5 /2019, voir ci-dessous)
    https://www.cathobel.be/2019/05/17/marie-jo-thiel-les-pretres-abuseurs-ne-sont-pas-des-monstres-ni-des-fous/

  • De tels abus [abus sexuels sur mineurs] ont toujours existé, mais que des clercs et des évêques, des personnes en poste de responsabilité dans l’Église aient pu se trouver à ce point impliqués dans ce scandale à vaste échelle est incompréhensible. (L’Eglise catholique face aux abus sexuels sur des mineurs, Marie-Jo Thiel, Novalis, 22/4/2019, voir ci-dessous)
    https://fr.novalis.ca/products/l-eglise-catholique-face-aux-abus-sexuels-sur-mineurs

  • Que dans les Etats de droit, le signalement à la justice civile ne soit pas imposé par le Motu proprio « Vos estis lux mundi » fait penser à une secte – du genre maffia – où la loi du silence perdure.

    • Vous persistez sans tenir compte des rectifications que l’on vous signale…
      « sans préjudice des droits et obligations établis en chaque lieu par les lois étatiques », cela veut bien dire « signaler les cas d’abus sexuels aux autorités civiles » !

      • Dans le cas d’une procédure mettant en cause un ecclésiastique en Italie, la justice ecclésiastique a priorité sur la justice civile, aux termes du concordat italien.
        Mais puisque la justice ecclésiastique ne spécifie nulle part une obligation de signalement à la justice civile, en pareille occurrence il y a donc en Italie absence d’obligation de signalement à la justice civile.

        • Dans l’exemple d’un pays concordataire, c’est l’Etat qui délègue des tâches d’état-civil ou de justice à l’Eglise, c’est donc alors la procédure normale… ou alors il vous faut dénoncer tous les concordats !

    • En Italie, la « loi du silence » aura donc vécu : en effet, les évêques italiens viennent de décider – enfin – de décréter également « une obligation morale » de signalement à la justice civile :

      “During their general assembly May 20-23, the Italian Episcopal Conference (CEI) approved “Guidelines for the Protection of Minors and Vulnerable Persons,” which will focus on the prevention of abuse and will be added to their previously published 2014 guidelines.
      The guidelines will be published in the coming days, but bishops already shared their main novelty, which is a “moral obligation” for clergy to report verified cases of sexual abuse to civil authorities.” (Claire Giangravè, CRUX, 24/5/2019, voir ci-dessous)
      https://cruxnow.com/church-in-europe/2019/05/24/italian-bishops-decree-moral-obligation-to-report-abuse-to-police/

  • A LA TRAȊNE DE L’ÉTAT

    Le traitement du scandale des abus dans l’Eglise amène à s’interroger sur l’effacement de la justice ecclésiastique devant la justice civile.
    (cas particulier : l’affaire Barbarin, où la justice ecclésiastique décide – à deux reprises : en première instance et en appel – de s’effacer devant la justice civile, espérant à chaque fois que la justice civile fera le ménage à sa place)

    Riccardo Cascioli, dans la Nuova Busssola Quotidiana du 3 mars 2019, s’étonne de voir l’Eglise s’en remettre à la justice terrestre : « la crise provoquée par l’urgence des abus sexuels de prêtres pousse l’Eglise à se rendre à l’Etat. On l’a perçu clairement à partir de la préparation et des conclusions du récent sommet au Vatican. Face à la difficulté de contrer ce phénomène, il semble que beaucoup espèrent aujourd’hui que ce seront les juges civils qui feront le ménage chez ceux qui abusent des mineurs. Le pape François lui-même a réitéré son engagement à “remettre à la justice” toute personne responsable de tels crimes ». (Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, voir ci-dessous)
    https://fsspx.news/fr/la-justice-de-eglise-doit-elle-effacer-devant-la-justice-civile-46456

    • Faudrait savoir ! Vous voulez que cela soit jugé d’abord par la justice civile ou par la justice ecclésiastique ?

      • Afin que vous « sachiez » les solutions que je préconise, et prenant comme exemples les affaires Preynat et Barbarin, il convient de distinguer ce qui suit.

        Dans l’affaire Preynat – où il s’agit d’agressions sexuelles de mineurs par un prêtre et par conséquent de crimes – il est hautement souhaitable que la Justice civile soit informée dès que possible
        (en clair donc ici : priorité à la Justice civile).

        Tandis que dans l’affaire Barbarin – où il s’agit de non signalement/dissimulation/couverture d’agressions sexuelles de mineurs par un prêtre (mais non pas d’un crime) – la Justice ecclésiastique n’a aucune raison patente pour attendre que soit connu le verdict de la Justice civile en appel avant de se prononcer sur une réactivité non idoine avérée du prévenu
        (en clair donc ici : priorité à la Justice ecclésiastique).

        • C’est comme ça vous arrange…

          Je vois que vous pratiquez allègrement l’amalgame : « non signalement/dissimulation/couverture »… no comment.

          • Mais voyons Michel , l’important avant tout c’est que la hiérarchie catholique soit en tort de toute façon et ce quoi qu’elle fasse

        • Monsieur Bargiarelli,

          En 2014, je vous avais déjà fait remarquer votre esprit narquois et votre propension à l’ironie (cf. mon post du 16/11/2014 dans la discussion « Notre Église est malade » sur le blog Etats d’âme de François Vercelletto).

          En 2019, je pourrais vous faire remarquer la même chose ici
          (la « marque de fabrique » qui vous caractérise risquant, à mon avis, de causer un préjudice non négligeable à l’intérêt des blogs sur lesquels vous intervenez).

  • Nous en sommes désormais à 360 commentaires sur ce billet. Bien sûr, on pourrait continuer encore des semaines à épiloguer. Mais je crois que sur ce sujet – en attendant de nouveaux rebondissements justifiant d’autres publications de ma part – tout ce qui devait être dit et écrit l’a été. C’est pourquoi j’arrête là les commentaires et ne validerai donc pas à l’avenir les nouvelles contributions portant sur cet article. Merci à tous d’avoir apporté votre concours à ce que chacun puisse mûrir sa propre réflexion.

Comments are closed.